Communication imprécise
Cette catégorie concerne les entreprises qui font des efforts substantiels en termes de performance environnementale mais ont une communication inefficace. Elles font des généralisations radicales dans leurs affirmations ou avancent des promesses excessives ou encore utilisent à mauvais escient un langage écologique ou scientifique non maîtrisé. Le produit peut aussi être présenté comme totalement écologique alors que seul un de ses éléments l’est. Ces organisations ont un réel potentiel pour progresser vers le quadrant « Communication environnementale efficace » en concentrant leurs messages avec précision sur les impacts positifs tout en étayant ces affirmations avec des données clés.
Conseils : Être précis sur la portée de ses efforts, ne pas généraliser les bénéfices. La communication sur les engagements de l'entreprise doit être spécifique et présenter des actions dont les effets sont évalués. Se limiter aux effets positifs vérifiés et vérifiables. Privilégier l’humilité grâce à un message clair et maîtrisé.
Pur greenwashing
Entre opportunisme écologique et réel mensonge, la frontière est subtile. Cette catégorie concerne les entreprises qui utilisent volontairement le marketing pour s'octroyer, sans le moindre fondement, une image écologique. On entre dans la réelle tentative de manipulation à grand renfort d’éléments graphiques ou sonores d’ordre symbolique qui évoquent la nature ou une image écolo de manière plus ou moins subliminale. Les faux labels font partie du lot. Un « label écologique » fantoche peut faire croire à une véritable certification alors qu’il ne s’agit que d’une initiative « maison » développée sans méthode d’attribution ni contrôle indépendant. Beaucoup de travail reste à faire pour déplacer ces entreprises dans le quadrant supérieur droit.
Conseils : Évaluer les impacts de l'entreprise tout au long de la chaîne de valeur, ceci permettra de développer et mettre en œuvre une stratégie environnementale. Identifier des preuves concrètes et accessibles reposant sur un référentiel complet, un vocabulaire précis, des informations claires ainsi qu’un logo sans ambiguïté. Adhérer à un label officiel reconnu et adapté (qui aura toujours beaucoup plus de poids qu’une vague auto-déclaration). Attester enfin que sa démarche environnementale est réelle, transversale à l’entreprise, budgétée et intégrée à la politique interne de l’entreprise.
Communication infondée
Le manque de preuve est la forme la plus fréquente de dérive marketing suivi de près par l’imprécision volontaire. Cela concerne le plus souvent une allégation environnementale non-étayée par des informations fiables. Le flou alimente le greenwashing. L’utilisation de slogans vagues ou du type « composé à X % de déchets recyclés », « Y % de réduction d’émissions de CO2 », non vérifiables est un signe. Ces données servent alors de promesse mais ne sont validées par aucun organisme tiers, ni même basées sur des analyses fiables. Impossible donc pour le consommateur de vérifier l’information. À titre d’exemple, rappelons qu’un produit nettoyant « entièrement naturel » peut toujours contenir des ingrédients nocifs qui se trouvent naturellement dans l’environnement comme le mercure ou l’arsenic. Au premier abord, les mots n’engagent à rien, mais la rhétorique trompeuse ne pourra que se retourner contre l’organisation. Avec le temps, ces entreprises tendront vers le quadrant « Pur Greenwashing ».
Conseils : Éviter les effets d’annonce et de rhétoriques. Miser avant tout sur la sincérité et l’authenticité. Ne pas oublier que « le faire » doit toujours précéder le « faire savoir ». Les slogans creux comme « bon pour la planète » sont à proscrire car ils inspirent désormais la méfiance. Préciser sur quoi repose son argumentaire : sur le produit, son processus de fabrication, son packaging ? Les preuves concrètes sont toujours plus crédibles et c’est justement ce que les consommateurs avertis recherchent aujourd’hui. Être honnête sur les points forts de ses produits. Si ces points forts ne sont pas vérifiables, engager une analyse précise. Il n’existe pas de produits sans aucun impact, et les consommateurs acceptent volontiers cet état de fait, à condition qu’il n’y ait pas de promesse mal calibrée.
Communication environnementale efficace
C'est l'objectif final. Les entreprises de cette catégorie améliorent les performances environnementales de leurs produits et alignent cette politique sur leurs différentes fonctions ou le long de la chaîne de valeur. Elles sont en mesure de communiquer en transparence leurs efforts (aussi bien leurs progrès que les défis qui se présentent) vers les consommateurs mais également les parties prenantes. Cet engagement nécessite d’interroger en profondeur sa culture d’entreprise.
Communication imprécise
Cette catégorie concerne les entreprises qui font des efforts substantiels en termes de performance environnementale mais ont une communication inefficace. Elles font des généralisations radicales dans leurs affirmations ou avancent des promesses excessives ou encore utilisent à mauvais escient un langage écologique ou scientifique non maîtrisé. Le produit peut aussi être présenté comme totalement écologique alors que seul un de ses éléments l’est. Ces organisations ont un réel potentiel pour progresser vers le quadrant « Communication environnementale efficace » en concentrant leurs messages avec précision sur les impacts positifs tout en étayant ces affirmations avec des données clés.
Conseils : Être précis sur la portée de ses efforts, ne pas généraliser les bénéfices. La communication sur les engagements de l'entreprise doit être spécifique et présenter des actions dont les effets sont évalués. Se limiter aux effets positifs vérifiés et vérifiables. Privilégier l’humilité grâce à un message clair et maîtrisé.
Pur greenwashing
Entre opportunisme écologique et réel mensonge, la frontière est subtile. Cette catégorie concerne les entreprises qui utilisent volontairement le marketing pour s'octroyer, sans le moindre fondement, une image écologique. On entre dans la réelle tentative de manipulation à grand renfort d’éléments graphiques ou sonores d’ordre symbolique qui évoquent la nature ou une image écolo de manière plus ou moins subliminale. Les faux labels font partie du lot. Un « label écologique » fantoche peut faire croire à une véritable certification alors qu’il ne s’agit que d’une initiative « maison » développée sans méthode d’attribution ni contrôle indépendant. Beaucoup de travail reste à faire pour déplacer ces entreprises dans le quadrant supérieur droit.
Conseils : Évaluer les impacts de l'entreprise tout au long de la chaîne de valeur, ceci permettra de développer et mettre en œuvre une stratégie environnementale. Identifier des preuves concrètes et accessibles reposant sur un référentiel complet, un vocabulaire précis, des informations claires ainsi qu’un logo sans ambiguïté. Adhérer à un label officiel reconnu et adapté (qui aura toujours beaucoup plus de poids qu’une vague auto-déclaration). Attester enfin que sa démarche environnementale est réelle, transversale à l’entreprise, budgétée et intégrée à la politique interne de l’entreprise.
Communication infondée
Le manque de preuve est la forme la plus fréquente de dérive marketing suivi de près par l’imprécision volontaire. Cela concerne le plus souvent une allégation environnementale non-étayée par des informations fiables. Le flou alimente le greenwashing. L’utilisation de slogans vagues ou du type « composé à X % de déchets recyclés », « Y % de réduction d’émissions de CO2 », non vérifiables est un signe. Ces données servent alors de promesse mais ne sont validées par aucun organisme tiers, ni même basées sur des analyses fiables. Impossible donc pour le consommateur de vérifier l’information. À titre d’exemple, rappelons qu’un produit nettoyant « entièrement naturel » peut toujours contenir des ingrédients nocifs qui se trouvent naturellement dans l’environnement comme le mercure ou l’arsenic. Au premier abord, les mots n’engagent à rien, mais la rhétorique trompeuse ne pourra que se retourner contre l’organisation. Avec le temps, ces entreprises tendront vers le quadrant « Pur Greenwashing ».
Conseils : Éviter les effets d’annonce et de rhétoriques. Miser avant tout sur la sincérité et l’authenticité. Ne pas oublier que « le faire » doit toujours précéder le « faire savoir ». Les slogans creux comme « bon pour la planète » sont à proscrire car ils inspirent désormais la méfiance. Préciser sur quoi repose son argumentaire : sur le produit, son processus de fabrication, son packaging ? Les preuves concrètes sont toujours plus crédibles et c’est justement ce que les consommateurs avertis recherchent aujourd’hui. Être honnête sur les points forts de ses produits. Si ces points forts ne sont pas vérifiables, engager une analyse précise. Il n’existe pas de produits sans aucun impact, et les consommateurs acceptent volontiers cet état de fait, à condition qu’il n’y ait pas de promesse mal calibrée.
Communication environnementale efficace
C'est l'objectif final. Les entreprises de cette catégorie améliorent les performances environnementales de leurs produits et alignent cette politique sur leurs différentes fonctions ou le long de la chaîne de valeur. Elles sont en mesure de communiquer en transparence leurs efforts (aussi bien leurs progrès que les défis qui se présentent) vers les consommateurs mais également les parties prenantes. Cet engagement nécessite d’interroger en profondeur sa culture d’entreprise.