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La Banque européenne d'investissement est l'un des principaux prêteurs mondiaux de projets liés aux océans. En tant que banque climatique de l’UE, elle intensifie son soutien et entend utiliser ses investissements pour contribuer à réduire les menaces qui pèsent sur les écosystèmes marins et à tirer parti du vaste potentiel des solutions de l’économie bleue. Nous nous sommes entretenus avec Franck Jesus, conseiller principal du département climat de la BEI et coordinateur pour l’économie bleue.


Interview

La Banque européenne d’investissement joue un rôle clé dans le développement durable et la protection de l’environnement. En quoi la promotion d’une économie bleue responsable s’inscrit-elle dans cette stratégie ?

En 2019, la BEI est devenue la banque européenne du climat avec la détermination ferme de soutenir le pacte vert pour l’Europe et l’accord de Paris. Notre ambition est qu’au moins 50 % de notre portefeuille contribue de manière substantielle à la réalisation des objectifs climatiques et environnementaux à l’horizon 2025 et au-delà, et le Groupe BEI (la BEI et le Fonds européen d’investissement, le FEI) s’est quant à lui engagé à mobiliser 1 000 milliards d’euros à cette fin à l’horizon 2030. La BEI a d’ores et déjà consacré 60 % de ses financements à ces objectifs l’année dernière, dépassant la cible fixée, avec un peu plus de 44 milliards d’euros.

En mai 2021, la Commission européenne a publié une nouvelle approche pour une économie bleue durable dans l’Union européenne, reconnaissant le rôle clé de l’économie bleue dans la mise en œuvre du pacte vert et du plan de relance pour l’Europe. Dans le même ordre d’idées, la Feuille de route du Groupe BEI dans son rôle de banque du climat reconnaît l’importance des océans et la nécessité d’investissements supplémentaires dans ce domaine. Elle souligne en particulier le besoin de faire face aux menaces qui pèsent sur les écosystèmes marins et côtiers, y compris la pollution plastique. Cette ambition a été confirmée en 2022, lors de la publication du Cadre de la BEI en matière d’environnement, qui met l’accent sur les objectifs de durabilité environnementale, y compris l’utilisation durable et la protection des ressources aquatiques et maritimes. Pour illustrer notre engagement dans ce domaine, on peut citer l’initiative Clean Oceans, que la BEI a lancée en 2018 avec la banque allemande de développement (KfW) et l’Agence française de développement (AFD).

La BEI est pionnière en matière d’investissement dans les énergies marines renouvelables. Quelles innovations soutient-elle dans ce secteur ?

Dans l’Union européenne, l’énergie océanique recèle un énorme potentiel en tant que pierre angulaire de la transition écologique. Elle joue un rôle décisif dans le cadre des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et dans le plan REPowerEU visant à réduire la dépendance de l’UE à l’égard des combustibles fossiles.

D’ici à 2040, l’éolien en mer devrait être la principale source d’énergie renouvelable dans l’Union européenne. La BEI soutient le développement de cette industrie depuis le début, il y a 20 ans, lorsque la technologie faisait son apparition. À ce jour, nous avons financé plus de 34 projets représentant plus de 10 milliards d’euros d’investissements. L’année dernière, nous avons signé notre premier projet dans ce domaine en Pologne. Il s’agit d’un projet historique, car il constitue un nouveau marché pour l’éolien en mer et offre davantage de possibilités d’atteindre les objectifs en matière d’énergie renouvelable et de décarbonation.

Nous soutenons par ailleurs le développement de la technologie émergente que constitue l’énergie éolienne flottante au Portugal et en France ; nous y appuyons le déploiement d’une solution pour les régions en eau profonde où les parcs éoliens ne peuvent, pour des raisons économiques ou techniques, être fixés sur les fonds marins. Jusqu’à présent, nous avons soutenu quatre projets faisant appel à différentes technologies dans l’Atlantique et en Méditerranée, et nous en avons tiré de précieux enseignements.

Nous examinons également la question des énergies produites par les vagues (houlomotrice), les marées (marémotrice) et les différences de température des océans (océano-thermique), qui ne sont encore qu’à un stade précoce de développement. En 2016, nous avons soutenu un projet de démonstration de l’énergie houlomotrice et nous échangeons de manière active avec le secteur. Avec le temps et avec le soutien des États membres de l’UE qui le souhaitent, ces technologies devraient arriver à maturité et leur coût devrait diminuer, de manière à permettre un déploiement plus large.

"Dans l’Union européenne, l’énergie océanique recèle un énorme potentiel en tant que pierre angulaire de la transition écologique"
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Votre deuxième domaine d’investissement est celui des ports et du transport maritime durables. Qu’en est-il actuellement de la durabilité des ports et des flottes en Europe ?

Les ports sont des infrastructures essentielles pour rendre plus durables les opérations liées au transport maritime (et plus généralement celle des transports), car le transport maritime est l’un des systèmes de transport les plus efficaces en matière de consommation d’énergie.

À mesure que les activités des ports se développent, des tensions apparaissent parfois avec les villes qui les accueillent, que ce soit en raison de nuisances sonores ou de la pollution de l’air et de l’eau due à l’utilisation de combustibles fossiles par les infrastructures portuaires ou les navires. Les autorités portuaires et les villes des régions de l’UE tentent de limiter ces incidences négatives en encourageant l’utilisation de carburants plus propres et de moteurs moins bruyants, une meilleure gestion de la qualité de l’eau et l’électrification des terminaux.

De nombreux ports s’emploient à élargir leur gamme de services pour devenir des pôles d’innovation dans les domaines de l’efficacité énergétique, de l’économie circulaire, du captage et du stockage du carbone, ou encore de la gestion et du traitement des déchets. Et parce qu’ils sont au cœur de la chaîne d’approvisionnement, les ports peuvent jouer un rôle clé dans la transition numérique des différents modes de transport. Nous considérons dès lors que les ports peuvent offrir des possibilités tant pour la transition écologique que pour le développement économique.

Lorsque la BEI examine les investissements dans ce domaine, elle attend des infrastructures qu’elles accordent la priorité à la décarbonation du secteur (en facilitant les opérations à émissions directes de CO2 nulles dans les ports) et qu’elles mettent en place des pôles renforçant la multimodalité des transports européens. Ainsi, il y a quelques années, elle a investi dans le port de La Spezia, en Italie, pour le raccorder à un réseau ferroviaire à faibles émissions de carbone. Dans le même temps, elle a collaboré avec les autorités portuaires pour accroître l’efficacité énergétique et la performance de la chaîne d’approvisionnement maritime. Dans le même ordre d’idées, la BEI soutient également Port-La Nouvelle, en France, qui vise à devenir une plateforme pour les activités de construction et de logistique en soutien aux parcs éoliens flottants en mer. Généralement, les ports sont vus comme des infrastructures anciennes, mais ils peuvent jouer un rôle décisif lorsqu’il s’agit de construire un avenir durable.

"Généralement, les ports sont vus comme des infrastructures anciennes, mais ils peuvent jouer un rôle décisif lorsqu’il s’agit de construire un avenir durable"

En ce qui concerne la protection des zones côtières, quelle est votre stratégie d’investissement ? Les rapports du GIEC à ce sujet sont alarmants : érosion massive, élévation du niveau de la mer...

Un tiers de la population de l’Union européenne vit à moins de 50 km du littoral. Cela représente plus de 200 millions de personnes. Ces zones côtières sont vulnérables à l’élévation du niveau de la mer et à l’augmentation des risques de tempête, toutes deux liées aux changements climatiques. D’ici à 2050, 2 000 à 2 300 km2 de zones côtières pourraient s’éroder. Et selon une récente évaluation par l’Agence européenne pour l’environnement des risques climatiques en Europe, d’ici à la fin du siècle, le coût économique des inondations côtières pourrait à lui seul dépasser 1 000 milliards d’euros par an.

Parallèlement, il devient de plus en plus évident que les méthodes traditionnelles de protection contre les inondations ne suffisent pas à protéger la population et ses activités. Il convient de recourir à des mesures fondées sur la nature, car elles sont rentables, flexibles et présentent de possibles avantages connexes, comme la création d’habitats favorables à la biodiversité, l’approvisionnement en eau potable, la production alimentaire, le stockage du carbone, les loisirs et le tourisme. Parmi les mesures fondées sur la nature, on peut notamment citer les systèmes de dunes pour les plages, la végétalisation des digues ou la restauration des zones humides côtières. L’écologisation des infrastructures côtières de l’UE et la restauration des écosystèmes marins et côtiers figurent au rang des priorités de l’Union européenne. Cependant, la demande d’investissement pour des projets de ce type n’est pas encore assez forte. Depuis 2018, nous avons approuvé des prêts pour un montant total d’environ 500 000 euros pour ce type de projets, un chiffre bien en deçà de ce que nous avons mis à disposition pour l’éolien en mer et tout simplement insignifiant face au risque annuel de 1 000 milliards d’euros auquel nous serons confrontés (d’ici à la fin du siècle). Il faut donc accroître l’intérêt des régions et des villes. Nous entendons susciter un plus grand intérêt pour ce type de projets au moyen d’efforts de communication ciblés, comme les Journées de l’adaptation que nous avons organisées en avril dernier et que nous entendons renouveler chaque année.

"L’écologisation des infrastructures côtières de l’UE et la restauration des écosystèmes marins et côtiers figurent au rang des priorités de l’Union européenne"

L’eau douce devient de plus en plus rare. Certains pays s’orientent donc vers un plus grand recours au dessalement. Envisagez-vous de soutenir davantage cette approche, étant donné qu’elle soulève des questions d’ordre environnemental ?

Le dessalement est en effet un sujet délicat, notamment parce qu’il est très énergivore. Du fait des changements climatiques, certaines zones côtières manqueront d’eau, tandis que la demande augmentera à mesure que les tendances migratoires iront vers les côtes. Dans certaines régions, il est déjà difficile d’accéder à de l’eau douce en suffisance. Dans ce contexte, comment voyons-nous le dessalement comme une solution à la BEI ?

La Banque peut envisager de financer le dessalement s’il accroît la sécurité de l’approvisionnement en eau dans les zones soumises à un stress hydrique élevé, mais seulement en dernier recours. Cela signifie que la région, la ville ou le service public a déjà exploré d’autres solutions comme l’utilisation rationnelle de l’eau, la réutilisation des eaux usées et la réduction des pertes dans le réseau. Mais surtout, nous devons veiller à ce que cela soit fait de manière à réduire au maximum les émissions de gaz à effet de serre, car ce procédé consomme beaucoup d’énergie. Par exemple, le projet peut associer une usine de dessalement et la production d’énergie renouvelable. La préservation des écosystèmes marins est un autre élément essentiel à prendre en considération. Une fois que l’eau douce est produite, il est important de surveiller comment et où est libérée la saumure, autrement dit l’eau saline. Nous appliquons des critères stricts en la matière. Si ces critères sont respectés, la BEI peut envisager de soutenir le projet. Depuis 2019, nous avons accordé des prêts dans ce cadre à hauteur d’un peu plus de 300 millions d’euros. En résumé, nous sommes convaincus que le dessalement peut se justifier en tant qu’investissement à l’appui de l’adaptation, comme le reconnaît la taxonomie verte de l’UE, mais nous devons veiller à ce que cette solution ne crée pas davantage de problèmes environnementaux et n’augmente pas les émissions de CO2.

Ce qui nous amène à la question plus générale des critères de financement. Quelle est l’approche de la BEI à cet égard ?

En 2017, en collaboration avec la Commission européenne, le Fonds mondial pour la nature (WWF) et l’Institut des ressources mondiales (WRI), la BEI a défini les principes de financement de l’économie bleue durable. Il s’agit du premier cadre mondial apportant des orientations pour guider le financement public et privé de l’économie des océans. Fidèles à ces principes, nous appliquons les normes de la BEI en matière de durabilité à tous les investissements que nous réalisons dans l’économie bleue. Grâce à ces normes, nous savons que ce que nous finançons est aligné sur les objectifs et les principes de la taxonomie verte de l’UE, sur l’accord de Paris et sur les objectifs de développement durable des Nations unies. En 2022, nous avons commencé à assurer un suivi systématique des investissements de la BEI à l’appui d’une économie mondiale durable. Les chiffres révèlent que la BEI fournit plus de financements pour le développement d’une économie bleue durable que toute autre institution financière internationale.

Le dessalement évoqué plus haut est un exemple concret de la façon dont nous appliquons ces principes. L’aquaculture est un autre domaine dans lequel nous voulons nous assurer que nos investissements n’ont pas d’incidences environnementales négatives comme la pollution de l’eau ou l’évasion de spécimens des fermes d’élevage. Par-dessus tout, nous recherchons un impact positif. Sur les 2,5 milliards d’euros que nous avons investis dans l’économie bleue durable l’année dernière, 88 % ont non seulement évité toute incidence négative sur l’environnement, mais ont également contribué de façon substantielle à la réalisation des objectifs en matière d’action pour le climat ou de durabilité environnementale.

"La BEI fournit plus de financements pour le développement d’une économie bleue durable que toute autre institution financière internationale"

Comment la BEI mesure-t-elle l’impact social, économique et environnemental de ses investissements dans l’économie bleue ?

La BEI applique son Cadre de mesure de l’additionnalité et de l’impact (MAI) à l’ensemble de ses opérations.

Premièrement, nous veillons à ce que nos opérations ciblent les situations où l’investissement n’est pas optimal. Certains déficits d’investissement résultent de ce que nous appelons des défaillances du marché, telles que la destruction de l’environnement, la pollution ou les difficultés d’accès au financement. Nous voulons aider à combler ces déficits d’investissement en générant des avantages sociaux ou environnementaux qui ne seraient pas possibles dans la même mesure sans l’intervention de la BEI.

Deuxièmement, lorsque nous examinons les opérations, nous les évaluons en fonction de plusieurs facteurs, comme le taux de rentabilité économique, les avantages sociaux, la création d’emplois et l’impact sur l’environnement et la gouvernance. Certains indicateurs d’impact, comme les émissions de gaz à effet de serre et l’emploi, s’appliquent à tous les projets. D’autres sont plus spécifiques au secteur, comme la capacité d’énergie renouvelable installée, le volume d’eaux usées traitées selon des normes acceptables et le nombre de personnes bénéficiant d’une exposition réduite aux inondations, dans les zones côtières notamment. Dans la mesure du possible (pour les émissions de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique, par exemple), l’évaluation économique de nos opérations intègre ces impacts en termes monétaires. Sinon, nous utilisons des informations qualitatives.

"Sur les 2,5 milliards d’euros que nous avons investis dans l’économie bleue durable l’année dernière, 88 % ont contribué de façon substantielle à la réalisation des objectifs en matière d’action pour le climat ou de durabilité environnementale"

« À la BEI, nous sommes pleinement conscients que la vie sur Terre n’est pas viable sans des océans en bonne santé. C’est pourquoi nous nous engageons à soutenir le développement d’une économie bleue durable. Notre volume de prêts dans ce domaine n’a jamais été plus important qu’en 2023 et nous sommes prêts à collaborer avec celles et ceux qui voudront nous aider à aller encore plus loin. »

Kyriacos Kakouris
Vice-Président de la BEI

Vous soutenez fortement la recherche dans le domaine de l’économie bleue. Quelles sont les pistes prometteuses que la BEI finance ?

Depuis 2019, nous avons investi 366 millions d’euros dans la recherche-développement, l’innovation et l’éducation pour soutenir une économie bleue durable. Ce budget nous a aidés à soutenir des projets divers. Nous avons ainsi investi dans des navires de recherche pour améliorer nos connaissances des fonds marins. Curieusement, nous en savons plus sur la surface de la Lune et de Mars que sur les profondeurs des océans ! Nous appuyons également des technologies innovantes comme XOcean et sa flotte de navires de surface autonomes pour collecter des données océaniques. Ce projet aidera aussi bien l’éolien en mer que les sciences marines. L’Institut BEI, qui assure la promotion de la recherche et de l’éducation, a pour sa part débloqué, par l’intermédiaire de son programme STAREBEI (STAges de REcherche BEI), des fonds de recherche qui concernent notamment la protection des zones côtières de la région de Skagen, en Suède.

Au-delà du soutien de la BEI, l’investissement est-il globalement à la hauteur du défi à relever ?

De toute évidence, la réponse est non. Pour l’un des objectifs de développement durable des Nations unies, l’ODD 14, consacré aux océans, on estime les besoins à 175 milliards de dollars par an. Néanmoins, à l’heure actuelle, l’investissement annuel pour cet objectif est inférieur à 10 milliards de dollars. Pourtant, les océans jouent un rôle essentiel sur le plan économique. En effet, 90 % des échanges commerciaux se font sur l’eau. Ils offrent des possibilités en matière de croissance, d’emploi ou encore d’alimentation. Dans un rapport de 2016, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a estimé que les activités liées aux océans pouvaient enregistrer une croissance supérieure à celle de l’économie mondiale. Nous n’accordons pas suffisamment d’attention aux océans. Sur le plan économique, ils représentent une occasion unique ; d’un point de vue environnemental, ils sont indispensables. Les océans abritent des services écosystémiques essentiels à la vie humaine. S’ils ne sont pas en bonne santé, la vie sur Terre deviendra extrêmement difficile.

Quelles sont les priorités de la BEI à l’égard de la finance bleue à l’avenir ? Faut-il s’attendre à une augmentation de ses ambitions et de son engagement dans ce domaine ?

Bien entendu, la BEI continuera de soutenir le développement d’une économie bleue durable. Notre portefeuille « bleu » est en pleine croissance. L’année dernière, nous avons investi 2,5 milliards d’euros dans ce domaine, soit plus que les années précédentes.

Pour continuer sur cette voie, nous nouons des partenariats avec plusieurs institutions. Nous avons ainsi lancé, il y a peu, le Partenariat bleu pour la Méditerranée, qui vise à aider les pays du voisinage méridional de l’Union européenne, autour de la Méditerranée, à développer des projets pour une économie bleue durable. Ce partenariat entrera dans sa phase opérationnelle cette année et débutera par le recensement initial des projets susceptibles d’être financés. En septembre dernier, avec huit autres banques publiques de développement, nous avons lancé un appel à agir positivement pour les océans. Notre objectif est d’élaborer une feuille de route bleue en matière de finances publiques et de la présenter à la Conférence des Nations unies sur les océans qui se tiendra l’année prochaine à Nice, en France. Mais ce n’est qu’un début, car il est urgent d’investir dans les océans.

"Il est urgent d’investir dans les océans. Sur le plan économique, ces investissements représentent une occasion unique ; d’un point de vue environnemental, ils sont indispensables"

L'Institut BEI soutient la jeunesse dans l’économie bleue


L’Institut BEI œuvre à promouvoir et à soutenir des initiatives axées sur l’engagement des jeunes, la maîtrise des compétences de la vie courante et le renforcement de l’impact.

« Soutenir l’engagement de la jeunesse dans l’économie bleue revient à investir dans l’avenir de nos sociétés.
En aidant les jeunes à cultiver leurs talents et en leur donnant les moyens d’entreprendre des activités en lien avec les océans, nous ouvrons la voie à la croissance économique, à la bonne gestion environnementale et au progrès social », déclare Shiva Dustdar, directrice et doyenne de l’Institut BEI.

C’est pourquoi l’Institut BEI étudie des partenariats stratégiques en matière d’éducation, d’emploi et d’entrepreneuriat dans le domaine de l’économie bleue, offrant aux jeunes une occasion unique de mettre à profit leur créativité, leur capacité à innover et leurs compétences.

« Les vagues du changement sont portées par l’énergie de notre jeunesse et c’est ensemble que nous pourrons tracer la voie vers un avenir prospère et résilient pour tous et toutes », poursuit Shiva Dustdar.


Shiva Dustdar

Directrice et doyenne de l’Institut BEI