Saviez-vous qu’il existe plus de 4 500 variétés de pommes de terre et au-delà de mille sortes de bananes sur la planète ? Si peu de personnes peuvent cependant se targuer d’avoir goûté ne serait-ce qu’une dizaine de l’une ou l’autre, c’est parce que le système alimentaire mondial dépend aujourd’hui uniquement d’environ 150 plantes comestibles alors qu’il en existe 30 000 sortes différentes. Cela signifie qu’à l’heure actuelle, nous profitons de seulement 0,5 % de notre diversité végétale. Non sans conséquences, la société a traversé la révolution verte pour arriver à une réelle uniformisation des modes de production, de consommation et des goûts. Le système alimentaire actuel atteint ses limites et doit être réinventé pour assurer la continuité des moyens de subsistance. En quête de résilience, vers quels modèles évoluer demain ?



Révolution verte : la course aux rendements

Loin des rayons abondants de produits issus des quatre coins du globe, loin des champs s’étalant sur des milliers d’hectares et des étendues de serres tellement vastes qu’elles sont visibles depuis la lune, la réalité d’antan où l’Homme vivait de l’élevage et de l’agriculture locale au fil des saisons est parfois difficile à imaginer. Sophistication des machines, recours aux intrants chimiques, transformation, industrialisation et production en masse, globalisation des échanges…, pour le meilleur et pour le pire, les mutations du 20ème siècle ont modifié structurellement notre façon désormais XXL de cultiver et de consommer.

Entre 1960 et 2010, l’agriculture mondiale connait des hausses de productivité fulgurantes. Selon la FAO, (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture), le rendement du riz augmente de 126 % et les surfaces cultivées de 41 %. Pour le maïs, les chiffres montent respectivement à 174 % et 55 %. Ces gains impressionnants sont le fruit de la rencontre entre la motorisation de l’agriculture et quatre évolutions techniques majeures : la sélection de variétés à haut rendement, le recours accru à l’irrigation, l’utilisation massive d’engrais minéraux et le développement des produits phytosanitaires. En l’espace d’une génération d’agriculteurs, la productivité s’est envolée, atteignant un rapport de 1 à 100 dans certaines fermes. C’est cette révolution verte qui a donné naissance au système alimentaire industrialisé que nous connaissons aujourd’hui. Conséquence : Eurostat relate que le nombre d'exploitations agricoles en Europe a diminué d'environ un quart entre 2005 et 2016. Le temps d’une décennie, ce ne sont pas moins de 4,2 millions d'entités rayées des cartes dans les États membres, dont la grande majorité - environ 85 % - sont de petites structures de moins de 5 hectares, basées sur des systèmes de polyculture-élevage, qui disparaissent au profit de vastes fermes spécialisées ultra-productives.

Au cours de l’Histoire, jamais autant de nourriture n’a été produite, consommée ou, malheureusement, jetée. En 2011 déjà, l’Académie des Sciences en France avançait que, répartie de manière équitable, la production agricole mondiale serait théoriquement en mesure de fournir à l’ensemble de la population un apport énergétique de 3 000 kilocalories par jour. Corollaires de ce changement d’échelle, les aspects sanitaires ont été encadrés pour garantir plus de sécurité et de traçabilité des produits, conduisant à des aliments toujours plus calibrés. Une inflation de normes et une standardisation qui révèlent aujourd’hui leurs nombreuses limites.

Mission normalisation

En vue d’initier l’harmonisation de la législation pour assurer la sécurité alimentaire, en 1961, la FAO a constitué le Codex Alimentarius. Depuis lors, les normes imposées dans ce document sont devenues des références juridiques internationales en la matière, en régissant notamment l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Parmi les dernières règles en date, il y a la norme CXC76R-2017, particulièrement d’actualité, sur les codes d’usages régionaux en matière d’hygiène pour les aliments vendus sur la voie publique en Asie ou la norme CXA 6-2019 relative aux additifs alimentaires. Toutes ces règles relatives au transport, à l’hygiène, l’emballage, l’affichage des produits et plus encore, ont initialement pour but de garantir une alimentation de plus en plus sûre et transparente.

Oui mais… À l’heure actuelle, le constat est divisé.

La normalisation alimentaire est aujourd’hui remise en question. Aux États-Unis, 70 % des pommes de terre cultivées sont d’une seule variété imposée par McCain pour ses frites. Il en va de même pour 60 % des tomates, dont la variété standard est imposée par Heinz. Parmi les 578 variétés de fèves cultivées aux États-Unis au début du XXème siècle, on n'en retrouve aujourd'hui plus que 32 d'entre elles. Ce déclin se constate également pour l’élevage, avec pas moins d’un tiers des races de bétail à présent menacé d’extinction. Chaque mois, six d’entre elles disparaissent.

Subissant les pressions de l’ouverture des marchés et d’une compétitivité accrue, les agriculteurs du monde entier ont ainsi renoncé à leurs cultures primitives et locales pour s’orienter vers des variétés génétiquement standardisées et à rendement optimisé. Résultats : l’offre s’uniformise, les habitudes de consommation se globalisent, les héritages culturels et les arts de vivre s’amenuisent et la biodiversité baisse en flèche. La FAO relate qu’en l’espace d’un siècle, 75 % de la diversité génétique des plantes cultivées a été perdue.

Crédit : Atlas de l'alimentation

Le XXème siècle a été marqué par la montée en puissance du secteur aéronautique, notamment avec Boeing qui a ainsi transformé la Floride en réel verger mondial.

Fake food et « Mc Donaldisation » de nos habitudes

Avance-t-on réellement toujours vers une alimentation saine ? Selon l’INSEE, le temps consacré à la préparation des repas en France a baissé de 25 % en un quart de siècle. Cette tendance s'inscrit au profit de la marchandisation accrue de produits alimentaires transformés et marque une distanciation de plus en plus importante entre l’individu et la nature. Cette déconnexion entre le champ et l’assiette entraîne une perte importante de savoirs et de savoir-faire culinaires chez les nouvelles générations.

Déjà en 2010, le documentaire « Food Revolution », réalisé aux États-Unis, laissait perplexe quand le célèbre chef britannique Jamie Oliver demandait à des enfants de 6 ans d’identifier des légumes. Ceux-ci étaient bien incapables de reconnaître les tomates qui constituent leur Ketchup tant apprécié ou les pommes de terre qui composent leurs frites. Loin des potagers et des cuisines, nous atteignons aujourd’hui les limites d’une société prônant la « fake food » et le « prêt-à-manger ».

N’est-il pas surprenant que, chaque année, environ 3,6 millions de foyers japonais fêtent Noël avec le poulet frit de KFC ? À l’échelle mondiale, en 2018, les fast-foods ont rapporté plus de 570 milliards de dollars (soit 512 milliards d’euros). Le recours aux aliments industrialisés et standardisés s’est ainsi massifié au détriment des produits frais, avec pour résultat, de plus en plus d’intermédiaires entre producteurs et consommateurs. Le Conseil National de l’Alimentation en France nous apprend ainsi que 80 % des dépenses alimentaires concernent des aliments transformés.

Le problème ? Ces produits partagent la particularité d’être riches en acides gras saturés et en additifs tels que conservateurs, exhausteurs, colorants et sucres ajoutés. La promotion de cette alimentation représente des facteurs de risques pour la santé à travers un éventail de maladies chroniques. Surpoids et obésité, mais aussi diabète, maladies cardio-vasculaires, intolérances alimentaires, perturbations du système endocrinien, troubles digestifs... Une liste en général bien plus longue que celle des courses, avec des répercussions désastreuses sur la population mondiale.

En 2017, une étude menée par 130 chercheurs réunis au sein du Global Burden Disease alarmait sur le fait qu’un décès sur cinq était attribuable à un mauvais régime alimentaire. Un rapport du Global Panel on Agriculture and Food Systems for Nutrition publié en 2016 n’est pas plus optimiste en démontrant que six des onze facteurs de mortalité dans le monde sont directement liés à une mauvaise alimentation. Les premiers facteurs en cause : consommation excessive de sel, apport insuffisant en céréales complètes et ration quotidienne de fruits trop basse. Le directeur du département de nutrition de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Francesco Branca, parle de ces chiffres comme un « signal d’alarme », prévenant « qu’à défaut d’adopter un régime sain pour notre santé et pour l’environnement, nous n’irons pas très loin ».

Un désert nutritif ?

L’équilibre nutritionnel est primordial pour le bon fonctionnement de l’organisme. Les variétés cultivées aujourd’hui sont sélectionnées pour être récoltées en un rien de temps avec la promesse d’une esthétique, d’une robustesse et d’une durée de conservation incroyable.

Seul bémol : fer, calcium, vitamines et protéines semblent, quant à eux, être en baisse. Depuis plusieurs années maintenant, de nombreuses études se penchent sur la question de l’appauvrissement des nutriments dans les aliments que nous consommons. Des chiffres impressionnants du rapport de Brian Halweil, selon lequel il faudrait manger cent pommes aujourd’hui contre une dans les années 1950 pour avaler la même quantité de vitamine C, à ceux du Professeur Guéguen qui avance, de manière plus raisonnable, que la carotte a perdu 33 % de son apport en protéine, les opinions divergent et font débat.

Que se cache-t-il alors réellement autour du phénomène controversé de la « calorie vide » ? Il paraît difficile de pouvoir quantifier l’appauvrissement nutritif des aliments de manière précise et unanime. Cependant, plusieurs de ses causes sont évoquées, telles que la maturité des plantes et la saisonnalité au moment de leurs récoltes, la teneur moyenne de l’atmosphère en CO2 ou encore, les méthodes de conservation et de cuisson. Une partie de la solution se trouve donc entre les mains des consommateurs : choisir des aliments divers, frais, locaux et de saison, plus sains pour soi et pour la planète !

Des risques systémiques grandissants

La production et la consommation alimentaires mondiales se trouvent à un moment charnière de leur histoire. Bien qu’elles aient vu des améliorations majeures au cours du 20ème siècle, elles contiennent, dans le contexte actuel et ses perspectives, de nombreux risques systémiques sur les plans économique, social et environnemental. La FAO parle d’un système déséquilibré avec, d’une part, « le potentiel productif de notre base de ressources naturelles ayant été altéré en de nombreux points du globe et compromettant la prospérité de la planète », et d’autre part, « la faim qui continue à être une réalité pour 821 millions de personnes et un individu sur trois souffrant de malnutrition ». 

Des écosystèmes à genoux

Au fil des années, les richesses naturelles, sous-estimées, sont toujours plus détériorées. Conversions des modes d’utilisation des terres, productions uniformisées, surexploitation des sols, import d’espèces exotiques envahissantes, destruction des habitats naturels, mais aussi pollution et bouleversements climatiques... Les impacts environnementaux du système alimentaire sont déconcertants. D'après le GIEC, l’agriculture, avec la foresterie et les autres changements des terres, représentent 24 % des émissions de gaz à effet de serre. Aussi, selon la FAO, près d’un tiers des sols de la planète sont dégradés par l’agriculture intensive et 70 % de tous les prélèvements d’eau dans le monde lui sont attribués. Face au constat saisissant de la raréfaction des ressources, les experts sont unanimes le système alimentaire est victime, mais surtout acteur, d’un scénario catastrophe pour l’Humanité.

Profession sous tension

Les femmes et les hommes du monde agricole sont durement touchés par les incohérences du système prévalant. La question de la répartition des revenus de l’agriculture est un sujet qui refait souvent surface dans l’actualité, sans pour autant qu’une voie d’amélioration se dessine. Cette situation s’explique majoritairement par la hausse des prix des matières premières et de l’énergie, ainsi que par la faiblesse de la rémunération consentie par les transformateurs et les distributeurs. Aujourd’hui, triste constat, 80 % des personnes sous-alimentées appartiennent à la petite paysannerie des pays du Sud. 

En 2020, en dépit d'une hausse des prix des denrées alimentaires pour les consommateurs, la pauvreté agricole est toujours une réalité. Les parts versées aux agriculteurs sont tellement faibles qu’elles couvrent généralement à peine les coûts de production. Selon FranceAgriMer, sur 100 euros d’achats alimentaires, seuls 6,5 euros sont perçus par les producteurs français. Dans les pays industrialisés, cette situation a souvent poussé des paysans désespérés à une course absurde au gigantisme des exploitations, qui n’est pas sans rappeler les scènes déchirantes du film d’Edouard Bergeon Au nom de la terre.

Surendettées, de nombreuses familles d’agriculteurs se voient désormais obligées de renoncer à leur exploitation. Bien qu’essentielle pour continuer à nourrir le monde, la relève de la population active et vieillissante du secteur agricole semble difficile à assurer dans de telles conditions.

Les failles du modèle économique actuel

De la production à la consommation en passant par la logistique et la transformation, l’alimentation joue un rôle clef dans la dynamique de l’économie mondiale. En Europe, l’industrie agro-alimentaire est le deuxième secteur d’activité en termes de chiffre d’affaires et compte plus de 300 000 entreprises dont plus de 90 % de PME. « Petit » hic : le modèle économique sur lequel se base ce système est très vulnérable, comme a pu le mettre en lumière la récente crise sanitaire de la Covid-19. En effet, les difficultés majeures qui ont émergé de la pandémie ont souligné la complexité et les faiblesses du paradigme actuel. Parmi elles, forte dépendance aux échanges et aux chaînes de valeur mondialisées, difficultés logistiques, main d’œuvre précarisée, endettement, absence considérable de diversité de production et de débouchés... Notre système alimentaire est en péril.

Les voies de la résilience

Au regard des défis actuels, le constat est sans équivoque : le modèle alimentaire mondial est à redéfinir afin de devenir plus cohérent, efficace et durable pour le futur de l’Humanité. Selon les prévisions de l'ONU, dans un peu moins de 30 ans, nous serons près de 10 milliards à devoir partager les ressources de la planète. Cependant, les conditions ayant permis au système alimentaire post-industriel de prospérer ne peuvent plus être garanties. Plus encore, celles-ci doivent être bannies car elles participent elles-mêmes à l’aggravation des menaces pour la sécurité alimentaire. Le secteur agricole semble ainsi pris dans un cercle vicieux dont il est à la fois le bourreau et la victime. Les maillons complexes et interdépendants de la chaîne alimentaire sont vulnérables aux changements et aux phénomènes de rupture. L'expansion du modèle actuel entraînerait des risques colossaux. Alors, quelles solutions pour demain ?

La diversité, clef de la résilience alimentaire

Pour évoluer vers un système résilient, la diversité est primordiale et ce, à tous les niveaux. Côté agricole, c’est la diversité des productions, des pratiques culturales, des parties prenantes et de leurs interactions qui priment. L’idée ? S’écarter des systèmes de monocultures intensives plus vulnérables aux chocs. La diversité des variétés est, elle aussi, un élément clé. Car une palette plus large de semences plantées permet une meilleure adaptabilité au climat, aux types de sols, aux fluctuations des conditions extérieures (météo, parasites, prix de vente) ainsi qu’aux méthodes et moyens de cultiver de chaque exploitant. À l’échelle régionale, des filières agricoles diversifiées luttent préventivement contre les risques d’épidémies ou de crises sectorielles. Des productions diversifiées permettent également d’endiguer la gravité des pénuries, de stimuler l’économie et de renforcer le pouvoir des acteurs socio-économiques. Selon la FAO, « la conservation et l’utilisation d’une grande variété d’espèces animales et végétales sont le gage de l’adaptabilité et de la résilience des populations aux changements climatiques, aux maladies émergentes, aux pressions sur les réserves d’eau et aux demandes versatiles du marché ». Aussi, l’exploitation des services écosystémiques diminue le besoin d’intrants externes et améliore l’efficacité du rendement. La diversité semble donc le maître mot de l’agriculture de demain.

Faire société autour de l’alimentation

La construction d’une alimentation durable passe également par une implication de l’ensemble de la société. Fournisseurs d’énergie, entreprises de transport, secteurs secondaire et tertiaire, pouvoirs publics, société civile et consommateurs : tous sont architectes du changement de modèle. Transition des ressources énergétiques vers la multitude d’options qu’offrent les énergies renouvelables, évolution des habitudes de consommation, diversification des producteurs : il s’agit de décentraliser et de réduire la dépendance entre les maillons de la chaîne d’approvisionnement pour favoriser un système modulaire et hétérogène basé sur une approche holistique de l’alimentation. 

Ceci passe notamment par le renforcement de l’autonomie des acteurs d’un territoire. Entendez par là, par exemple, le pouvoir des agriculteurs de disposer localement des moyens de production, de transformation et de commercialisation de leurs produits. Quant aux habitants, il s’agit pour eux aussi d’être en mesure de subvenir à leurs besoins près de chez eux. Ce sont sur ces principes que se base le concept de « reterritorialisation » ou de « subsidiarité » du système alimentaire. Cette approche se veut ré-humanisante, promotrice de lien social et porteuse d’une dynamisation du développement rural, pour la création d’emplois, ainsi que pour se diriger vers une économie plus stable car moins dépendante des marchés internationaux. Pour favoriser ce modèle, la FAO souligne que les investissements sont primordiaux dans les infrastructures telles que les voies de transports, les télécommunications et les moyens de stockage.

Paradoxalement, si le besoin de régionalisation des chaînes de production et de consommation est établi pour davantage de résilience alimentaire, une part de la globalisation a, elle aussi, un rôle à jouer pour que l’Humanité puisse disposer de filets de sécurité solides en vue des défis à venir. Pour cause : les changements climatiques étendent les zones arides, provoquent des catastrophes naturelles et rendent plus instables les conditions météorologiques pour la culture des zones arables. Au vu de ces perspectives, de nombreuses régions risquent de ne plus pouvoir atteindre l’autosuffisance alimentaire. C’est déjà le cas pour une partie de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. L’Asie est de plus en plus exposée elle aussi. Pour ces régions, le commerce international est essentiel afin de subvenir aux besoins des populations locales. Au-delà de la stricte question de la mondialisation ou de la régionalisation de l’agriculture, ce sont bien les méthodes de production et les comportements de consommation qui sont à revoir pour un changement de paradigme alimentaire.

Le chemin de la résilience est parsemé de nombreux défis. Un sacré casse-tête au carrefour entre l’impératif de nourrir une population mondiale en expansion, réduire l’empreinte écologique et préserver les ressources naturelles pour les générations futures. Notre société industrialisée paraît aujourd’hui particulièrement fragilisée face à l’occurrence de graves perturbations telles que les crises sanitaires, financières ou les catastrophes naturelles. Signe d’espoir, de nombreuses solutions inspirantes existent déjà dans la grande quête vers la résilience… Si ces voies sont ignorées, combien de temps avant que le jeu d’équilibrisme du système alimentaire mondial ne s’effondre ?

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