Paquebot équipé de profils minces (image de synthèse, les Chantiers de l'Atlantique)


Zoom sur 5 types de formats éoliens



Les rotors 
Ces cylindres métalliques placés sur le pont se mettent en rotation grâce à un apport d’énergie externe. L’effet « magnus » généré contribue à propulser le navire. Ce système est actuellement développé en Europe du Nord pour les pétroliers, minéraliers et ferrys. Les premiers résultats montrent une économie d’énergie d’environ 10 % pour un pétrolier. 

Crédit : ANEMOI

Les profils aspirés
Ce concept d’aspiration le long du profil permet d’optimiser l’écoulement d’air. Un système de turbine ventifoil fait tourner un ventilateur à l’intérieur des mâts. Cette solution, qui requiert un apport d’énergie externe, peut être installée sur un navire déjà existant et permet des économies d’énergie de 10 à 20 %.

Crédit : CRAIN

Les profils minces  
Il s’agit de voiles classiques ou de voiles à panneaux composites avec membranes souples permettant de prendre un profil aérodynamique très porteur.  La start-up Solid Sail a par exemple opté pour une voile de 1200 m², se repliant sur le balestron à la manière d’un éventail. Cette solution, réduisant de 30 % la consommation de carburant, a été testée sur le paquebot Le Ponant afin de proposer des bateaux de croisière plus responsables.
Crédit : Chantiers de l'Atlantique



Les profils épais 
Il s’agit de voiles gonflables, rigides ou semi rigides. Les systèmes rigides sont en composite et équipés de systèmes de renversement pour optimiser la prise au vent, comme ici les ailes asymétriques de CWS montrées sur un porte-conteneur de Zéphyr et Borée.   

Crédit : Zéphyr & Borée

 
Les kites 
Ces cerfs-volants géants, utilisés pour les navires de pêche et de commerce, s’élèvent à 300 mètres au-dessus de la mer. Leur vol dynamique génère une très forte traction. Doté d’un système automatique d’envoi et de repli de la voile, le kite peut afficher 1000m² de surface dans le cas de la compagnie Airseas.   
Crédit : Airseas

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