Le Sustainability MAG a cherché pour vous des entreprises à objet social augmenté. De soupes pour lutter contre l'exclusion sociale aux chaussures respectueuses de l'environnement, de nombreuses entreprises décident de s'essayer aux règles du « social business ». Voici cinq initiatives qui changent la donne !
Des soupes qui donnent envie
Lancée en septembre 2018 à Bruxelles, la mission de l’entreprise belge enVie est de minimiser l'exclusion sociale et le gaspillage alimentaire en misant sur le potentiel des personnes et des ressources. Ainsi, des individus réintègrent le marché du travail après une période de chômage de longue durée pour préparer de délicieuses soupes à partir de surplus de légumes frais fournis par les agriculteurs belges.
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La force du lion dans un yaourt !
Coentreprise du groupe Danone et de la Grameen Bank, Grameen Danone Foods a pour ambition de fournir des produits laitiers de première nécessité à des prix accessibles (0,10€) pour la population locale du Bangladesh. Un enfant sur deux souffre de malnutrition dans le pays, c’est pourquoi l’équipe a mis au point un yaourt enrichi en vitamines et minéraux, le Shokti+. Leur activité est aussi une source de revenus pour les habitants des villages aux alentours : les petits fermiers vendent leur lait à l’entreprise et des femmes gagnent leur vie en vendant les yaourts dans chaque foyer.
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Des chaussures à impact positif
Créateur de baskets, Veja met un point d’honneur à créer des produits respectueux des hommes et de l’environnement. Cet engagement s’étend de la production à la vente en commençant par la conception : utilisation de matériaux naturels issus de l’agriculture biologique et agrobiologique, approvisionnement en commerce équitable, insertion et même sensibilisation auprès d’autres acteurs de la mode. L’idée des fondateurs ? « Faire des baskets plus écologiques et plus justes économiquement, simplement en retirant la publicité ». Un concept qui plait puisque Veja peut déjà se targuer d’excellents résultats.
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Un programme malin
Selon un rapport de l’UNICEF, un enfant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté en France. Or, les produits de nutrition infantile représentent un coût élevé pour ces familles. Malin est un projet d’innovation sociale et de santé visant à améliorer l’alimentation des enfants entre 0 et 3 ans et leurs familles en France. Une des spécificités de cette démarche est de pouvoir connecter les missions de l’association au business de grandes entreprises pour rendre accessible des produits adaptés et de qualité dans des circuits de consommation classique. Par exemple, Malin et Blédina ont co-construit un dispositif de bons de réductions permettant de rendre accessibles en supermarchés avec des réductions de 30 à 50 % des produits adaptés à l’alimentation spécifique de l’enfant. Un partenariat qui s’articule étroitement avec les enjeux stratégiques des entreprises partenaires. Benjamin Cavalli, directeur du Programme souligne l'importance de l'enjeu : « La période des 0-3 ans est clé pour construire l’ADN santé d’un individu et l’alimentation y joue un rôle clé. Il est du devoir de tous, y compris des grandes entreprises, d’investir sur cette période, propice aux changements de comportements, pour rendre accessible à tous une alimentation saine et de qualité. »
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Tech for good
La Fondation Vodafone soutient des projets d'intérêt public et investit dans les communautés au sein desquelles elle opère. Son champ d’action ? La technologie dans les domaines de la santé, de l'éducation et du secours en cas de catastrophe. Vodafone fournit aux écoles des camps de réfugiés des tablettes avec un accès à internet afin qu’ils puissent bénéficier de plus de contenus éducatifs.
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