En reprenant tous les codes d’une météo classique, une organisation australienne sensibilise aux impacts des microplastiques, invisibles à l’oeil nu et pourtant bien présents et dangereux. La campagne de la fondation Minderoo, nommée « The Plastic Forecast », alerte ainsi les passants à ce sujet de plus en plus préoccupant, à travers l’affichage urbain.
Les déchets plastiques se décomposent en milliers de fragments avec le vent, la lumière et l'oxydation avant de se disperser dans l'atmosphère et de retomber sur terre ou en mer. Il peuvent y rester parfois plus de 2000 ans. À ce jour, nous comptons 500 fois plus de particules microplastiques dans l'océan qu'il n'y a d'étoiles dans la galaxie. Les plus grandes sources de ces particules s'avèrent être les pneus de voiture, mais aussi les procédés de blanchisserie et la dégradation des déchets plastiques dans nos océans.
Autre source insoupçonnée de microplastiques : les produits qui remplissent les étagères de nos salles de bains. Gels douche, shampooings, déodorants, et produits cosmétiques en contiennent. Nous y sommes confrontés quotidiennement et cela pose un problème majeur de santé publique.
La méthode de cette météo ? Un entonnoir d’un mètre carré est installé, puis les microparticules recueillies sont analysées au microscope pour calculer leur taille. En multipliant par la surface de la ville, la fondation peut déterminer la quantité de plastique qui tombe chaque jour à l’instar de la pluie. Sur ce site, la météo hebdomadaire, mensuelle et annuelle mais aussi un appel à signer la lettre ouverte pour exiger un véritable traité contre la pollution plastique à destination des dirigeants du monde entier.